Lorsque dans une région viticole les grains de raisins commencent à prendre leurs couleurs de fruits mûrs, le ratio population aviaire/quantité de raisin disponible est tel que la gourmandise des oiseaux ne constitue pas vraiment un risque de perte pour les vignerons.
Tout au plus ils planteront à un endroit stratégique un manche à balai habillé d'un pull, d'un chapeau et d'une vieille guirlande de noël en guise d'épouvantail, d'avantage pour rassurer leur conscience que pour effrayer les oiseaux.
Par contre, dans nos contrée où il n'est pas question de monocultures de vignes (pas encore...), c'est une autre histoire.
Mais nous, la survie de l'espèce n'est pas dans nos projets immédiats, d'autant qu'on sait très bien comment reproduire une vigne en bouturant ses sarments, sans passer par la culture de son pépin. Non, nous tout ce qu'on veut, c'est du pinard. Hors de question donc de laisser ces bestioles nous démunir de ces baies qu'on regarde grossir depuis des semaines et qui constituent aussi pour nous exactement la même promesse d'une friandise énergisante et désaltérante.
Donc, seule solution pour se prémunir de ces appétits volatiles est de recouvrir les vignes de filets dés le début de la maturation du raisin et de les maintenir en place jusqu'à sa maturité, jusqu'aux vendanges.
C'est une opération qui nécessitera plus ou moins de travail en fonction de la conduite de la vigne: on déroulera un filet sur un rang soit par dessus en recouvrant toute la plante, soit en en déroulant un plus étroit mais de part et d'autre à hauteur des fruits, en cas de conduite sur échalas chaque plant devra probablement être protégé individuellement.
Il serait même imaginable de cultiver sa vigne sous le couvert total et permanent d'un filet à une hauteur suffisante que pour travailler dessous, mais la maille même de ces filets porterait une ombre représentant un certain pourcentage de lumière dont la vigne serait privée en permanence.
Autres solution pour faire fuir la volaille: du Wagner à fond H/24 jusqu'aux vendanges.
Pablo

Par contre, dans nos contrée où il n'est pas question de monocultures de vignes (pas encore...), c'est une autre histoire.
Mais nous, la survie de l'espèce n'est pas dans nos projets immédiats, d'autant qu'on sait très bien comment reproduire une vigne en bouturant ses sarments, sans passer par la culture de son pépin. Non, nous tout ce qu'on veut, c'est du pinard. Hors de question donc de laisser ces bestioles nous démunir de ces baies qu'on regarde grossir depuis des semaines et qui constituent aussi pour nous exactement la même promesse d'une friandise énergisante et désaltérante.
Donc, seule solution pour se prémunir de ces appétits volatiles est de recouvrir les vignes de filets dés le début de la maturation du raisin et de les maintenir en place jusqu'à sa maturité, jusqu'aux vendanges.
C'est une opération qui nécessitera plus ou moins de travail en fonction de la conduite de la vigne: on déroulera un filet sur un rang soit par dessus en recouvrant toute la plante, soit en en déroulant un plus étroit mais de part et d'autre à hauteur des fruits, en cas de conduite sur échalas chaque plant devra probablement être protégé individuellement.
Il serait même imaginable de cultiver sa vigne sous le couvert total et permanent d'un filet à une hauteur suffisante que pour travailler dessous, mais la maille même de ces filets porterait une ombre représentant un certain pourcentage de lumière dont la vigne serait privée en permanence.
Pour ma part, j'ai récupéré le filet de l'ancien trampoline pour recouvrir les vignes de la façade, et du filet vert acheté pour l'occasion pour les vignes des parterres.
Autres solution pour faire fuir la volaille: du Wagner à fond H/24 jusqu'aux vendanges.
Pablo
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